Comme l’informatique de notre technologie audiovisuelle progresse au point que les mises à jour logicielles ont souvent plus d’impact que les mises à jour matérielles, le lancement d’un nouveau produit, plutôt que d’être la conclusion de son développement, n’est souvent que le début d’une longue route de mises à jour de micrologiciels jusqu’à ce que la capacité du processeur, ou les ingénieurs, soient épuisés.
La Pulse Soundbar+ de Bluesound est la première barre de son Dolby Atmos de la société et constitue un excellent exemple de ce phénomène, puisqu’elle a été lancée en mars 2021 mais n’a bénéficié de sa mise à niveau fondamentale pour gérer le décodage virtuel Dolby Atmos que huit mois plus tard.
Construire
Bien qu’extérieurement la Bluesound Pulse Soundbar+ présente plus qu’une ressemblance passagère avec ses prédécesseurs, un changement significatif a été apporté à l’intérieur, et nous présumons qu’il sera à l’origine d’autres améliorations. La barre de son est maintenant équipée d’un chipset ARM Cortex A53 quad-core personnalisé qui, selon la société, traite l’audio jusqu’à huit fois plus vite que les générations précédentes et, surtout, peut gérer Dolby Atmos. En termes de construction, cependant, il vous serait difficile de voir la différence entre la Bluesound Pulse Soundbar+ et son ancêtre, la Soundbar 2i.
Il y a maintenant une nouvelle bande centrale sur la face avant avec des commandes tactiles pour le volume et l’alimentation, cependant, et de chaque côté de celui-ci se trouve une paire de tweeters de 25 mm, des haut-parleurs de médiums de 5 cm et des woofers de 10 cm, avec un radiateur passif correspondant derrière une grille en aluminium serrée. Tous les haut-parleurs sont orientés vers l’avant et, comme leur diamètre est plus grand que celui de la plupart des modèles concurrents, ils confèrent à la Pulse Soundbar+ son design mince, effilé mais haut. C’est un design cohérent avec les modèles précédents qui, malheureusement, rebutera immédiatement certains acheteurs potentiels.
Il n’y a pas moyen d’y échapper: avec une hauteur de 14 cm, les barres de son Bluesound sont plus hautes que la moyenne des barres de son et, lorsqu’elles sont placées sur la même surface qu’un téléviseur, elles bloqueront presque certainement une partie de l’écran. Bluesound en est bien conscient et souhaite vraiment que la Soundbar+ puisse être fixée au mur – un support est inclus dans la boîte à cet effet et, pour garder l’installation bien rangée, la barre de son peut être orientée avec l’entrée du câble en bas ou en haut, un accéléromètre interne détectant automatiquement dans quel sens se trouve la barre.
Fonctionnalités
This recess at the rear includes inputs for HDMI eARC, optical, 3.5mm analogique et USB A, ainsi qu’un port ethernet et une sortie RCA pour un sub externe. La Bluesound Pulse Soundbar+ peut également se connecter sans fil, via un module wi-fi dédié, à une paire d’enceintes Pulse Flex 2i pour un son surround et/ou à un Pulse Sub+ pour des basses supplémentaires. Le streaming est assuré par Apple AirPlay, le Bluetooth HD aptX bidirectionnel et le système sans fil BluOS qui s’intègre à des services tels que Tidal et Spotify.
La Soundbar+ prend en charge les formats de fichiers audio haute résolution, et Bluesound tient à souligner ses capacités musicales, en insistant sur le fait qu’elle est aussi performante avec les films qu’avec la musique. Au prix de 799 £ / 899 $ / 1699 AU$ en noir, la Pulse Soundbar+ est tout juste inférieure à son principal rival, le What Hi-Fi ? primé, le Sonos Arc (899 £ / 899 $ / 1499 AU$) – sauf si vous le voulez en blanc, auquel cas le Bluesound vous coûtera 899 £ / 999 $ / 1799 AU$. Alors que la Soundbar+ et l’Arc sont toutes deux des barres de son Wi-Fi qui peuvent être regroupées avec les haut-parleurs intelligents de leur marque respective dans le cadre d’une installation multi-pièces intégrée, le Sonos possède des haut-parleurs orientés vers le haut, ce qui n’est pas le cas du Bluesound.
Comme mentionné, la Pulse Soundbar+ peut être étendue par l’ajout de deux haut-parleurs Pulse Flex 2i (299 £ / 299 $ / 699 AU$) et d’un Pulse Sub+ (749 £ / 749 $ / 1399 AU$), également disponibles en noir ou en blanc, tandis que les options de Sonos comprennent ses haut-parleurs One SL (358 £ / 358 $ / 538 AU$ la paire) et un Sub (749 £ / 749 $ / 1499 AU$). L’achat de l’un ou l’autre de ces packs surround est une entreprise relativement coûteuse, et les packs phares de Samsung et LG comprennent des surrounds et des subwoofers séparés pour moins cher. Cependant, comme d’autres fabricants haut de gamme, la barre de son Bluesound est conçue pour fonctionner correctement dans une installation autonome, et c’est ainsi que nous l’avons testée – une fois que nous avons fait preuve de créativité avec notre meuble TV.
Si le montage mural n’est pas une option, mais que votre téléviseur est trop bas pour dégager la Pulse Soundbar+, Bluesound vend un support TV universel, le TS100 (£279 / $299 / AU$549), qui supportera à la fois votre écran et votre haut-parleur, sans perçage nécessaire. Étonnamment, étant donné l’application bien développée et les fonctions intelligentes de Bluesound, il n’y a pas de calibration de pièce intégrée. Néanmoins, il existe plusieurs options pour adapter manuellement le son, y compris des commandes de basses et d’aigus pour la barre de son principale et des commandes de crossover et de volume spécifiques pour un caisson de basses jumelé.
Bluesound Pulse Soundbar+ tech spec
Input HDMI eARC, optical, analogue 3.5mm Formats audio pris en charge FLAC, MQA, WAV, AIFF, Dolby Atmos; Dolby Digital Finitions x2 (noir, blanc) Streaming AirPlay 2, Spotify Connect, Tidal Connect, Roon Ready, BluOS Bluetooth bidirectionnel avec prise en charge d’aptX HD Contrôle vocal Compétences Amazon Alexa; Actions on Google Dimensions (hwd) 14 x 107 x 7cm Weight 6.5kg Trois modes d’écoute principaux peuvent être engagés – musique, film et fin de soirée – et il y a deux options d’upmixing qui peuvent être activées et désactivées.
Bluesound affirme que le Surround Upmixer prend n’importe quel audio basé sur un canal et le synthétise en une configuration Dolby Surround multicanal destinée à utiliser une configuration qui inclut les surrounds et le sub optionnels. Parallèlement, le Virtualizer est censé simuler des dispositions de haut-parleurs plus substantielles, donnant à l’auditeur une scène sonore plus large et un “effet” de hauteur. Il est un peu déconcertant de constater que si le Virtualizer n’est pas activé, le contenu Dolby Atmos ne sera pas décodé comme tel.
Nous préférerions que l’Atmos soit pris en charge par défaut plutôt que de devoir l’activer dans un sous-menu situé à un endroit frustrant. En fait, nous aimerions vraiment qu’une option “pure” ou “native” soit ajoutée pour que la stéréo soit lue en stéréo, le surround en surround et l’Atmos en Atmos. Un autre problème d’utilisation est que la barre de son ne détecte pas automatiquement un signal eARC – vous devez changer manuellement les entrées dans l’application BluOS. Une fois configuré, vous pouvez activer la détection automatique sur une source, mais cela ne semble fonctionner qu’immédiatement après la mise sous tension, et non lors du passage, par exemple, du streaming à l’eARC.
Cela peut sembler être un inconvénient mineur, et cela ne dérangerait probablement pas certaines personnes autant que cela nous a dérangés en essayant une gamme de contenus pendant les tests. Mais si l’on considère que le principe de la Pulse Soundbar+ est d’être aussi performante avec la musique qu’avec les films, le fait que vous ne puissiez pas passer d’un mode à l’autre sans passer par l’application est un peu un inconvénient. Mais dans l’ensemble, et pour la lecture de la musique en particulier, l’application BluOS est un plaisir à utiliser, en particulier grâce à son accès intégré aux fichiers USB, qui fait honte à presque toutes les autres barres de son que nous avons testées.
Son
En commençant par Mad Max: Fury Road en Dolby Atmos (avec le Virtualizer activé), nous sommes immédiatement frappés par la texture que la Pulse Soundbar+ peut faire ressortir. Les barres de son s’appuient souvent sur des aigus exagérés pour donner l’impression de détails, mais ici, il y a une véritable perspicacité dans toute la gamme de fréquences.
Tout est traité avec nuance, du son granuleux d’un lézard glissant sur la terre désolée du désert au monologue interne résonnant de Max, aux sons gutturaux de la poursuite en voiture. Nous sommes également impressionnés par la première scène de Unbroken. Il y a beaucoup de contraste entre les lieux lorsque la caméra se déplace autour de l’avion, et lorsque les paysages sonores deviennent occupés, il y a encore beaucoup de séparation et de clarté.
Cette scène met en évidence les grandes capacités dynamiques du Bluesound, aussi, avec des changements réalistes et engageants dans le volume entre les différentes stations dans l’avion et le poids satisfaisant au feu de la DCA. Cela dit, il y a évidemment un plafond qui fait que le défilé initial des bombardiers Liberator n’atteint pas tout à fait le sommet prévu. Bien qu’il s’agisse de Dolby Atmos virtuel, il y a quelque chose de substantiel et d’authentique dans la présentation de la Pulse Soundbar+, qui compense quelque peu pour une scène sonore qui n’est pas aussi large ou haute que celle du Sonos Arc.
Alors que les sensations réalistes de “hauteur” sont sans surprise au-delà de la portée de la Pulse Soundbar+, compte tenu de son manque de haut-parleurs, il y a beaucoup plus à Dolby Atmos que juste le son venant de votre plafond, et la précision, l’emplacement et le mouvement que le Bluesound réalise est l’un des meilleurs que nous avons entendu d’une barre de son. Swapping à The Social Network en 5.1, nous essayons les modes upmixing et trouver qu’ils ont peu d’effet individuellement. Engagez-les tous les deux ensemble, cependant, et un degré d’espace et d’atmosphère supplémentaire est ajouté à la scène d’ouverture du bar sans que le dialogue rapide entre les acteurs perde beaucoup en clarté.
Compte tenu de ses haut-parleurs plus grands que la moyenne et orientés vers l’avant, nous avions de grands espoirs pour la Bluesound Pulse Soundbar+ en tant qu’enceinte musicale, donc c’est avec une certaine déception que nous devons la déclarer simplement décente sur ce front. En jouant Ted, Just Admit It de Jane’s Addiction, nous sommes surpris de constater que même après avoir bricolé les réglages, le son est un peu plat et manque d’éclat. La batterie mélodique de l’intro manque de punch, le long son réverbéré de la caisse claire en particulier n’a pas beaucoup de grésillement.
Les sections plus animées et chaotiques de la piste sonnent aussi un peu en désordre. Cela dit, la Soundbar+ a une profondeur et une ouverture avec les voix, ce qui est vraiment rare pour une barre de son.
Qu’il s’agisse des gémissements déments de Perry Farrell sur Ted.., ou lorsqu’on passe au morceau plus dépouillé Tom’s Diner de Suzanne Vega, la Pulse Soundbar+ projette les voix de façon agréable et sans aucune dureté. L’équilibre tonal général est également très bon, avec des aigus bien dosés, jamais agressifs, et des basses naturellement profondes qui se marient parfaitement avec ces médiums texturés. En jouant le morceau All Things Must Pass de George Harrison, nous essayons les modes de mixage ascendant et, comme pour le 5.1, ils semblent avoir peu d’effet individuellement. Ils font une différence beaucoup plus importante lorsqu’ils sont activés ensemble, notamment en augmentant considérablement le volume, mais aussi en ajoutant un effet de réverbération qui, tout en donnant une impression d’espace, brouille l’instrumentation.
Bien que cela vaille la peine d’expérimenter, nous pensons que le Bluesound est plus musical lorsque son upmixing est désactivé, mais même dans ce cas, il est battu par le Sonos Arc qui, bien que sensiblement plus traité dans sa livraison, est plus percutant, mieux organisé et plus engageant dans l’ensemble.
Mon Avis
Sans surprise, presque toutes les barres de son sont commercialisées comme si elles étaient également bien équipées pour la musique et les films.
Bien sûr, c’est rarement, voire jamais, le cas, et nous attendions à ce que la Bluesound Pulse Soundbar+, grâce à ses grands haut-parleurs orientés vers l’avant, perde un peu de terrain par rapport aux meilleurs de sa catégorie en ce qui concerne le son des films, mais les batte en ce qui concerne la musique.
Bien qu’elle ne soit pas aussi enveloppante que d’autres, la diffusion Dolby Atmos de la Soundbar+ est impressionnante de détails, de solidité et de satisfaction, et elle combine efficacement l’espace et la clarté lors de la lecture de bandes sonores non-Atmos, également.
C’est, en fait, une performance musicale un peu terne (avec un ou deux problèmes d’utilisation) qui l’empêche d’obtenir cinq étoiles. Cela dit, si vous êtes sur le marché pour une barre de son et que vous êtes déjà fermement dans le camp Bluesound, il y a beaucoup à aimer dans la Pulse Soundbar+.